Rouler à flanc de mur
Plus courante dans le domaine du BMX ou du Free ride, la "Wall ride" consiste littéralement à rouler sur la partie inclinée ou verticale d'un mur, en essayant de déjouer les lois de la gravité grâce à une adhérence transitoire, suivant une courbe imaginaire.
En naturel, cette technique pourra vous servir sur de gros rochers présentant de larges surfaces inclinées sur lesquelles vous chercherez à optimiser votre adhérence
transversale pour éviter de vous attaquer à une pente qui, prise de face, serait trop raide. Avant de vous attaquer à des murs vraiment verticaux, exercez-vous sur un pan
de mur incliné ou une surface qui vous laisse grimper progressivement (comme dans les skateparks).
Foncez, mais restez souple
Inclinez le vélo pour assurer l'accroche.
Approchez le mur ou le pan incliné à bonne allure, à un angle d'environ 45° par rapport à sa base. Plus vous souhaitez aller loin et haut tout en déjouant
la gravité, plus vous aurez besoin de vous projeter sur le mur avec élan. C'est votre quantité de mouvement vers le mur qui vous aidera à faire pression sur
ce dernier en augmentant la friction des pneus (pour créer artificiellement de l'adhérence).
Si le mur est trop raide pour que vous puissiez vous engager dessus progressivement depuis sa base, décollez en bunny hop ou en pédalage sauté pour venir appliquer
vos deux roues sur le mur. Juste avant "d'atterrir" en oblique sur le mur, inclinez davantage le vélo sur le côté (vers l'extérieur du mur) de façon à
venir en appui sur les pneus le plus perpendiculairement possible par rapport à la surface du mur.
Ne touchez pas aux freins. Ramassez-vous progressivement en maintenant l'appui du vélo sur le mur au fur et à mesure que vous prenez de la hauteur.
Idéalement, vous devriez suivre une trajectoire parabolique (il faut l'imaginer sur le mur), en vous ramassant de plus en plus jusqu'à atteindre le haut de cette parabole
pour continuellement faire pression sur le vélo et maintenir ainsi votre adhérence sur la surface inclinée.
Il arrivera un moment où vous ne pourrez plus vous ramasser sur le vélo, votre élan vers le mur sera alors réduit à zéro et votre adhérence
en sera d'autant réduite (sur un mur vertical). Vous aurez alors atteint le plus haut de votre excursion sur ce mur.
Du haut de cette parabole (donc sur la phase de redescente) et depuis votre position de repli sur le vélo, étendez progressivement les bras et les jambes afin de maintenir
constamment la pression sur le mur et ainsi prolonger votre adhérence.
Si le mur est trop raide pour que vous puissiez simplement redescendre en roulant souplement jusqu'au sol, prenez une impulsion pour cabrer le vélo de
façon à prolonger votre appui sur la roue arrière (comme pour effectuer un bunny hop de travers).
Vous pouvez aussi accélérer votre sortie en pédalant pour affermir l'appui de la roue arrière tout en contrôlant le cabrage du vélo
(comme dans une sortie en wheelie). Dès que la roue arrière perd appui à son tour, redressez le vélo pour le ramener dans un plan vertical (les roues vers le bas)
en vous recentrant dessus pour faire face au sol et atterrir proprement.
Cliquez sur une image et utilisez la molette de la souris pour animer le mouvement.Rouler sur un pan incliné

1° Approchez le mur ou le pan incliné à bonne allure, à un angle d'environ 45° par rapport à sa base.

2° Décollez en bunny hop et profitez du saut pour inclinez le vélo sur le côté, vos deux roues doivent rouler sur le flanc du mur.

3° Ramassez-vous progressivement en maintenant l'appui du vélo sur le mur au fur et à mesure que vous prenez de la hauteur.

4° Au plus haut de votre trajectoire, repoussez-vous sur les bras et les jambes afin de maintenir la pression sur le mur tout en vous dégageant.

5° Si le mur est trop raide pour redescendre en roulant souplement jusqu'au sol, prenez une impulsion pour cabrer le vélo.

6° Dès que la roue arrière perd appui, redressez le vélo pour le ramener dans un plan vertical (les roues vers le bas), et atterrir proprement.
Visionnez cette technique au ralenti 
Maximisez votre adhérence
Envoyez un manual pour bien "sortir du mur".
Essayez de visualiser votre trajectoire sur le mur en suivant une courbe, comme s'il s'agissait de prendre un virage très relevé en montant dans la courbe pour mieux prendre appui.
Vous devrez avoir assez de vitesse vers le mur pour que l'élan vous fasse "coller" au mur, comme la force centrifuge dans un virage relevé.
En combinant cet élan avec l'inclinaison du vélo, vous aurez presque la sensation que la gravité ne vous tire plus au sol mais horizontalement.
Pour utiliser cet effet d'appui vers le mur et maintenir votre adhérence le plus longtemps possible sur le flan du mur, restez le plus souple possible tout en absorbant la pression
progressivement.
N'atterrissez pas trop durement en arrivant sur le mur, en tous les cas ne résistez pas trop des bras et des jambes, trop de rigidité annulerait complètement votre
quantité de mouvement horizontale et donc tout espoir d'adhérence par compression et friction des pneus.
Lorsque vous atteignez le point le plus haut (en fait, lorsque le vélo ne peut plus monter et que vous commencez à perdre de l'adhérence, vous vous en rendrez vite compte),
maintenez la pression dans les jambes en vous repoussant progressivement de la surface inclinée afin de plaquer les pneus sur la pente (ou sur le flan du mur) pour continuer à rouler.
Tant que vous plaquerez activement vos pneus sur le mur, vous maintiendrez l'adhérence tout juste nécessaire pour contrôler votre trajectoire.
Pourquoi une trajectoire parabolique?
Lors de n'importe quel saut, vous suivrez toujours naturellement une trajectoire parabolique (selon les lois de la gravité). Lorsque vous atterrissez en appui sur un mur suite à un
décollage (en envoyant un bunny hop ou même à l'aide d'un tremplin), vous ne faites qu'utiliser la friction des pneus sur le mur pour assister votre saut et déjouer un
peu la gravité.
Mais le flan du mur ne fait que vous assister et retarder votre retour au sol, et l'adhérence que vous pouvez en tirer sera souvent trop faible pour que vous puissiez rester sur la paroi
inclinée. Pour que la transition soit la plus souple possible, efforcez-vous de suivre une trajectoire qui soit la plus naturelle possible, proche d'une parabole.
Sans l'effet d'adhérence forcée grâce à l'appui horizontal que vous exercerez sur le flan du mur, vous ne pourrez contrôler ni votre trajectoire, ni votre sortie.
La gravité vous ferait redescendre en dérapage vertical avant que vous n'ayez eu le temps de rouler à proprement parler.
Adhérence variable
Certaines trajectoires demandent une bonne maîtrise en roue arrière.
Selon la texture et l'adhérence du pan incliné, vous pouvez plus ou moins tricher sur votre trajectoire optimale, mais dès que vous sentez que les pneus perdent en
adhérence, tournez-vous vers le sol et cabrez le vélo en extension hors du mur.
Ne forcez pas trop longtemps votre trajectoire vers le haut sans faire jouer l'effet d'appui, vous seriez vite rappelé à l'ordre par la gravité.
Vous risquez de perdre toute adhérence et de tomber à plat sur le côté.
Lorsque vous quittez le mur, tirez sur le cintre et redressez le vélo à la verticale, ou en tous les cas, le plus droit possible afin d'atterrir proprement (on atterrit
quand même mieux sur les pneus que sur les coudes). Dès que vous avez quitté le mur, la gravité reprend le dessus.
Les parois verticales
Trop de face, pas d'issue, vous pouvez sauter en arrière.
Redressez le vélo en quittant le mur.
Rouler sur une paroi verticale n'est jamais facile et toujours un peu risqué. Vous devez vraiment vous appliquer à amener les deux roues en contact avec le mur pour
contrôler votre trajectoire. Pour cela, il vous faudra incliner le vélo quasiment à l'horizontale pendant le saut qui vous amène sur le flan du mur.
Entraîner-vous à cela avec de simples bunny hops, sans mur derrière.
Si vous approchez de manière trop frontale, en cabrant le vélo à la verticale, vous ne pourrez pas rouler le long du mur. Soit vous devrez vous éjecter
en arrière en faisant un demi-tour pour ne pas vous ramasser sur le dos, soit vous devrez vous éjecter du vélo pour une réception sur les pieds.
Si vous n'inclinez pas suffisamment le vélo, vos pneus glisseront vers le sol et vous risquez de vous accrocher le coude ou l'épaule sur le mur avant d'avoir pu vous éjecter.
Dès que vous maîtrisez les bunny hop "inclinés", utilisez toujours la même approche d'appui progressif, en vous ramassant sur le vélo puis en vous éjectant
pour maintenir l'appui jusqu'au moment de quitter le mur.
Avec leur gros développements, les pilotes de free ride ou de BMX peuvent aborder les murs avec plus de vitesse qu'il mettent souvent à profit en utilisant un petit tremplin ou
une bosse d'appel pour sauter plus haut.
Cela leur laisse plus de temps en l'air pour positionner le vélo correctement et rouler très haut sur des murs verticaux. Le plus important est d'approcher le mur avec le bon angle
et à la bonne vitesse, encore une fois, cela dépendra du terrain et de votre rapport de vitesse.
Cliquez sur une image et utilisez la molette de la souris pour animer le mouvement.Rouler à flanc de mur

1° Approchez le mur à un angle d'environ 45° par rapport à sa base, sautez pour arriver à hauteur du flanc vertical.

2° Avant de toucher le mur, inclinez le vélo sur le côté pour établir le contact avec vos pneus perpendiculaires au mur.

3° Ramassez-vous progressivement en maintenant l'appui du vélo sur le mur, en suivant une trajectoire parabolique.

4° Pour sortir, repartez en extention en cabrant le vélo pour prolonger votre appui sur la roue arrière et vous éjecter du mur.
Visionnez cette technique au ralenti 
Un gros virage relevé donne de bonnes sensations.
Si le mur offre une partie concave, rouler dans la courbe augmentera votre adhérence (par effet de pression sur les pneus).
Ces quelques astuces qui vous aident à garder les pneus bien en contact avec la paroi du mur vous seront aussi utiles pour grimper sur des pans très inclinés
(comme des parois rocheuses), jusqu'à atteindre un endroit assez plat ou une arête sur laquelle crocheter la roue avant.
Ces techniques vous aideront aussi à mieux "coller" aux obstacles, notamment pour les enroulés.